Que ce soit pour louer ou vendre, la photographie immobilière permet de séduire les clients potentiels. C’est également une manière de mieux mettre en valeur un bien pour en tirer un meilleur prix. Les prochaines recommandations vous aident à trouver les clés de ce métier à part entière.
1. Le photographe immobilier a pour mission principale d’informer
La photographie immobilière a intérêt à être percutante. Celui qui la pratique ne doit aucunement s’éparpiller, mais devrait se focaliser sur son objectif. Contrairement aux photos artistiques, le but n’est pas de susciter la curiosité ni titiller l’imagination, voire d’impressionner, mais tout simplement d’informer. La créativité reste facultative. Il faudra davantage un photographe immobilier qui sait fournir les renseignements essentiels à travers ses clichés. Une belle image est plus explicative qu’un long discours. L’architecture, le nombre de pièces, la lumière naturelle ou d’autres détails devront être lisibles dès le premier coup d’œil. Le locataire est censé avoir des idées sur le logement en quelques secondes. C’est aussi le cas de l’acquéreur. Tant mieux si l’album permet de séduire et de pousser à l’action.
2. Une bonne photographie immobilière met en valeur le bien
Le photographe expert en immobilier doit savoir mettre en avant les atouts d’un bien. Chaque propriété a ses avantages. Il revient au spécialiste de l’image de l’illustrer de la manière la plus explicite possible. Ce professionnel doit avoir l’œil. Cela signifie qu’avant même de sortir son appareil-photo, il sait quelle partie de la maison il va immortaliser. La mise en évidence des arguments d’une villa ou d’un appartement demande une petite visite et nécessite éventuellement un entretien avec les propriétaires des lieux. Le photographe immobilier devrait se glisser dans la peau d’un client potentiel. Il devrait naturellement s’intéresser à des détails tels que la luminosité, l’espace, la finition des revêtements, la vue extérieure, etc.
3. Les clichés doivent être sélectionnés et travaillés avant publication
Un photographe immobilier tarif professionnel doit fournir un minimum d’effort pour sélectionner les clichés qu’il livre. Ce serait encore mieux s’il peut les travailler de façon à les sublimer, sans pour autant modifier la véracité des informations qu’elles véhiculent. Lorsqu’un client potentiel consulte une annonce, il passe 60 % de son temps à regarder les images. Ces dernières devront être de qualité avec une bonne résolution. Cela implique aussi qu’il faut un excellent appareil. Le minimum serait de travail avec un boîtier reflex. Tant mieux s’il est possible d’investir sur plusieurs objectifs et des flashes.
4. Des pièges à éviter en photographie immobilière
Certains photographes immobiliers ont tendance à bâcler leurs travaux. Ils se contentent d’une vue ou deux alors qu’il faudra essayer de visionner tous les angles. Il faut s’accorder le temps de visiter la maison avant les premières prises. Si le cliché n’est pas réussi du premier coup, il faudra recommencer jusqu’à ce que l’image soit parfaite sans modification. Le réglage automatique n’est pas toujours la meilleure option. L’idéal serait de paramétrer l’appareil en fonction de la luminosité et de la taille de la pièce. Avoir un objectif grand-angle reste un atout. La maîtrise de logiciels de retouches serait également un plus.